lundi 16 avril 2012

Aphrodite et Cupidon

























J’entends battre ton cœur dans le mien, étourdi
Quand tu me fais l’amour au milieu de la nuit;
Je sens, de ton parfum, les notes épicées
Sur le satin brûlant où je suis allongée

Je perçois l’indicible dans chaque souffle court
Quand tu m’entraînes au loin, sur ce vaste parcours;
Je sens courir tes doigts sur mes mains refermées
Qui creusent l’oreiller où gisent mes pensées

Chacun de tes baisers sont de très longs discours
Que je connais si bien car je sais ton amour
Et je sens que tu cognes aux portes de l’Eden
Que je t’ouvre , soumise au destin de l’hymen

Quand il ne reste rien que le bruit du silence
Dont l’écho mélodieux tire sa révérence
Tu t’endors apaisé aux côtés d’Aphrodite
Tandis que Cupidon me couvre de pépites

C’est notre rituel d’éternels amoureux
Quand le sommeil se fait un peu trop capricieux
Et que, dans la pénombre, chacun de mes soupirs
Guide le métronome de tes moindres désirs

jeudi 12 avril 2012

Androgyne

























Aux perles de tes yeux
J’accroche mon regard
Dans la nuit qui se traîne
Dans sa robe d’ébène

Si tu as l’air heureux
Ce n’est pas un hasard
Car ma bouche t’entraîne
Là où ton rêve mène

Tout est si singulier
Dans ta féminité
Et tout est délicat
Dans tes gestes d’orfèvre

Je me mets à rêver
À ton intimité
Qui me donne déjà
L’impression d’une fièvre

Je ne sais si je dois
Quand je parle de toi
Choisir le il ou elle
Car je suis dans le flou

Mais tout ce que je vois
C’est mon désir de toi
Avec ou sans dentelle
Après tout, je m’en fous

Quand ton corps sera nu
Alors, là, je saurai
Et tu n’auras, pour moi,
Plus le moindre secret

Je vais dans l’inconnu
Aux portes d’un palais
Qui m’attire vers toi
Loin des gens indiscrets

...Qui ne comprendraient pas....