Fais-moi l'amour au son des mandolines
En cette nuit d'améthyste et d'ébène
Quand les oiseaux piaffent en sourdine
Et que la lune coiffe les sirènes
Fais-moi l'amour à grands coups de caresses
Oublie le temps qui, soudain, nous délaisse
Dès que le vent sombre dans la paresse
En attendant qu'une étoile renaisse
Fais-moi l'amour dans ce lit qui attend
Que nos corps brisent le cri de la soie
Et que nos peaux, sous le drap qui se tend,
Donnent aux liqueurs le goût de nos émois
Fais-moi l'amour sous le regard d'Isis
Qui s'offrira des plaisirs solitaires
En caressant la douce fleur de lys
Sous l'ove blond de son globe lunaire
Fais-moi l'amour entre quelques poèmes
Ecris ta prose contre tout ce qui rime
Avec l'écho friable d'un" je t'aime"
Qui fend mon coeur puis, enfin, le décime
Fais-moi l'amour et libérons nos sens
Entremêlés depuis plus de mille ans
Et remontons la vie à contre sens
Dans le ruisseau où naissent les enfants
Fais-moi l'amour et surtout ne dis rien
Dans notre histoire, tu sais, les mots sont vains
Mon cou, ma gorge et le creux de mes reins
Sont les sillons où j'invite tes mains
En cette nuit d'améthyste et d'ébène
Quand les oiseaux piaffent en sourdine
Et que la lune coiffe les sirènes
Fais-moi l'amour à grands coups de caresses
Oublie le temps qui, soudain, nous délaisse
Dès que le vent sombre dans la paresse
En attendant qu'une étoile renaisse
Fais-moi l'amour dans ce lit qui attend
Que nos corps brisent le cri de la soie
Et que nos peaux, sous le drap qui se tend,
Donnent aux liqueurs le goût de nos émois
Fais-moi l'amour sous le regard d'Isis
Qui s'offrira des plaisirs solitaires
En caressant la douce fleur de lys
Sous l'ove blond de son globe lunaire
Fais-moi l'amour entre quelques poèmes
Ecris ta prose contre tout ce qui rime
Avec l'écho friable d'un" je t'aime"
Qui fend mon coeur puis, enfin, le décime
Fais-moi l'amour et libérons nos sens
Entremêlés depuis plus de mille ans
Et remontons la vie à contre sens
Dans le ruisseau où naissent les enfants
Fais-moi l'amour et surtout ne dis rien
Dans notre histoire, tu sais, les mots sont vains
Mon cou, ma gorge et le creux de mes reins
Sont les sillons où j'invite tes mains