lundi 17 mai 2010
Je ne veux pas dormir
Tamise la lumière
Et ferme les rideaux
Prends la rose trémière
Récite-moi Rimbaud
N’ouvre pas les volets
Sur les rêves passés
L’amour est feu-follet
Quand il est démasqué
Ecoute le silence
Il te parle de nous
Et de nos abstinences
Entre les cris du loup
Allonge-toi sur moi
Je ne veux pas dormir
Dis-moi n’importe quoi
Et cueille mes soupirs
Viens étancher ta soif
Au premier interstice
Et si je te décoiffe
Descends vers mon calice
De cyprine tiédie
Répandue sur tes joues
Tu goûteras la lie
Du plaisir que j’avoue
Je me retournerai
Menton sur l’oreiller
Et puis, je t’offrirai
La clé du templier
De ton épée de chair
Retire le fourreau
Et trouve sans impair
L’entrée de mon tombeau
Dans le bas de mon cou
Je veux sentir ton front
Quand au dernier à -coup
Tu voudras mon pardon
Ce soir, je vais coucher
Avec toi , troubadour
Et te faire l’amour
Jusqu’à te consumer
LOTUS
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Simplicité de la nuit....évidence des désirs....limpidité des attirances...
RépondreSupprimerUn troubadour calciné.
Quelle sensualité!
RépondreSupprimerQui êtes-vous Lotus pour envouter ainsi de vos mots?
Une merveilleuse poésie!
M.
Je me demande si votre tombeau, lit d'une résurrection, à enfanté. Je dois dire qu'alors l'enfant d'amour ainsi né, de sa maman, il devrait en manger.
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