dimanche 17 avril 2011
Avalanche
Quand ton corps, sur le mien, est collé
Me laissant deviner ton désir
J’ouvre, alors, au songe refoulé
Le rideau long et flou du plaisir
Une neige luisante et tiédie
T’attire au fond d’un long précipice
Où l’hiver à l’été se marie
Sur les saisons de tous nos caprices
En glissant sur la piste tracée
Pour atteindre le col enneigé,
Aux parois devenues verglacées,
Tu devines un blanc immaculé
Dans un dernier slalom annoncé
Par l’ultime soubresaut des tes reins,
La poudreuse, du pic érigé,
Se détache et déferle sans fin
De l’amont à l’aval de mes hanches
Devenues prisonnières du glacier
Les rafales de cette avalanche
Sur ma peau, viennent se liquéfier
Face à nous figés et si heureux
Dans ce beau décor sourd et muet
Tout le ciel en devient ténébreux
Car son soleil semble bien désuet
En captifs des congères de l’oubli
Nous nous endormons très doucement
Dans la faille d’un rêve assouvi
Que, demain, caressera le vent
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Ô plaisir des sens sous tes avalanches poudreuses je ne respire plus que ta peau blanche immaculée et nous nous endormirons là pour l'éternité ...
RépondreSupprimerEn Aval sous tes anches
et Amont tour que je m'y penche
Bises
James Px.
Une très agréable lecture grâce à ton habileté à slalomer avec les mots. Merci Christine pour cette descente vertigineusement magique.
RépondreSupprimerBisous
Charline
toujours aussi sensuelle Lotus ....
RépondreSupprimerTe souviens-tu de ceci ,?
La femme a ce jardin qu'elle cultive
Bien à l'abri des regards indiscrets
Emmenant tant de quidams à la dérive
Quand sur leurs dessous chics fleurissent les œillets.
Quel est donc ce pouvoir qu’elle porte en son sein
Quand d’une seule fleur au jardin des délices,
Elle peut exaucer mettant sur le doucin
Vos rêves les plus fous en des greffes complices ?
Ce n’est qu’un don aux parfums de féminité
Que la nature lui tend en son mamelon
Et qui bourgeonne durant sa virginité
Jusqu’à ce que le fruit se pique au chardon
Dans ce jardin secret se trouvent des trésors
Des pousses de plaisir et de tendres caresses
Qu’il vous faudra soigner à l’heure ou tout s’endort
Pour que s’ouvre la fleur vibrante d’allégresse
Du très bon jardinier, si vous avez le don
De couvrir de rosée la fleur malicieuse
Vous trouverez la clé, cachée sous le bourgeon
Quand le pistil offert, elle devient rieuse.
Alors épanouie, la fleur de ce jardin
Deviendra le violon dont vous serez l’archet
Séductrice et charmeuse caressée par vos mains
Elle s’abandonnera, devenant un bouquet…
Publiée en septembre 2010
pensées bleutées ...
Oui, je me souviens de ce duo d'écriture...merci infiniment pour ton passage...
RépondreSupprimerBeau poème, il est moins poétique de se retrouver dessous =)
RépondreSupprimertiens ma chère Lotus. Je me doutais bien en trouvant ce prénom que c'était toi.
RépondreSupprimerMoi c'est Elisabetha. Je suis dans ce site sous mon nom d'auteur elisabeth mesner. il y a ici mon dernier poème publié sur murmures: une bretelle qui tombe. Et beaucoup d'autres.
saluons ensemble l'été qui ne s'en va pas.
Merci Elisabetha d'être passée et d'avoir laissé ton petit mot.Merci pour l'info, je vais aller voir...avec plaisir.
RépondreSupprimerAmitiés
Lotus
Ha! Les Neiges Eternelles......
RépondreSupprimerEt tous ces Territoires En-F-Oui-S et En-Se-Voeux-Lys, que chacun Contient
et qu'à la Lumi-Ère de certains Présents,
se Rêves-Ailes, à Chacun,
Dans et Pour, Par le Regard de l'Autre,
Mains, Bouches, Hanches, Souffles, Chaleurs, Émois, Intentions, Désirs,
Ré-Unis......
et Deux-Venir, Alors,
Sources.....