
J’entends battre ton cœur dans le mien, étourdi
Quand tu me fais l’amour au milieu de la nuit;
Je sens, de ton parfum, les notes épicées
Sur le satin brûlant où je suis allongée
Je perçois l’indicible dans chaque souffle court
Quand tu m’entraînes au loin, sur ce vaste parcours;
Je sens courir tes doigts sur mes mains refermées
Qui creusent l’oreiller où gisent mes pensées
Chacun de tes baisers sont de très longs discours
Que je connais si bien car je sais ton amour
Et je sens que tu cognes aux portes de l’Eden
Que je t’ouvre , soumise au destin de l’hymen
Quand il ne reste rien que le bruit du silence
Dont l’écho mélodieux tire sa révérence
Tu t’endors apaisé aux côtés d’Aphrodite
Tandis que Cupidon me couvre de pépites
C’est notre rituel d’éternels amoureux
Quand le sommeil se fait un peu trop capricieux
Et que, dans la pénombre, chacun de mes soupirs
Guide le métronome de tes moindres désirs