Sur le long quai des rimes, nous marchions tous les deux
Bousculant les syllabes alignées sur un rang
Où dansaient des voyelles, toutes habillées de bleu
Et des consonnes aux joues plus rouges que le sang
Quelquefois fatigués, nous faisions une pause
Dans un petit bistrot où nous buvions nos vers
En susurrant des mots aux arômes de prose
Dont le sens profond se cachait au revers
Et puis, nous repartions, les pieds bien reposés
En sautant les virgules et les ponctuations
Comme font les enfants dans la cour de récré
Quand l'horloge du temps fait sa dissertation
Enivrés de quatrains et de très beaux tercets
Titubant sous nos plumes, tombées d'un encrier
Nous prenions les chemins qui mènent aux sonnets
Dont la chute, au final, était belle à croquer
Sous les ponts désertés, coulait la poésie
Et nous allions nager en nous tenant la main
Avant de regagner les berges de nos vies
Où poussaient des poèmes pour chaque lendemain
Bousculant les syllabes alignées sur un rang
Où dansaient des voyelles, toutes habillées de bleu
Et des consonnes aux joues plus rouges que le sang
Quelquefois fatigués, nous faisions une pause
Dans un petit bistrot où nous buvions nos vers
En susurrant des mots aux arômes de prose
Dont le sens profond se cachait au revers
Et puis, nous repartions, les pieds bien reposés
En sautant les virgules et les ponctuations
Comme font les enfants dans la cour de récré
Quand l'horloge du temps fait sa dissertation
Enivrés de quatrains et de très beaux tercets
Titubant sous nos plumes, tombées d'un encrier
Nous prenions les chemins qui mènent aux sonnets
Dont la chute, au final, était belle à croquer
Sous les ponts désertés, coulait la poésie
Et nous allions nager en nous tenant la main
Avant de regagner les berges de nos vies
Où poussaient des poèmes pour chaque lendemain