Je l'ai connu un jour
Au détour d'un poème
Qui disait que l'amour
Est enfant de bohème
Je l'ai séduit un soir
Quand ma jupe fendue
Brisa son désespoir
Pour le mener aux nues
Je l'ai croisé souvent
Sur le bord d'une rime
Où la danse du vent
Caresse chaque cime
Je l'ai couché parfois
Sur le lit du désir
Quand le son de ma voix
N'était qu'un long soupir
Je l'ai touché aussi
Comme on touche un amant
Le poussant vers l'oubli
Le corps tout chancelant
Je l'ai aimé d'amour
Sans trop savoir pourquoi
Je l'aimerai toujours
Je le sais, croyez-moi
Je l'ai laissé pourtant
Là-bas, sur l'autre rive
Quand mon coeur chavirant
Partait à la dérive
Je l'ai rejoint enfin
Là, où nul ne sait
Si hier et demain
Se conjuguent à jamais
Au détour d'un poème
Qui disait que l'amour
Est enfant de bohème
Je l'ai séduit un soir
Quand ma jupe fendue
Brisa son désespoir
Pour le mener aux nues
Je l'ai croisé souvent
Sur le bord d'une rime
Où la danse du vent
Caresse chaque cime
Je l'ai couché parfois
Sur le lit du désir
Quand le son de ma voix
N'était qu'un long soupir
Je l'ai touché aussi
Comme on touche un amant
Le poussant vers l'oubli
Le corps tout chancelant
Je l'ai aimé d'amour
Sans trop savoir pourquoi
Je l'aimerai toujours
Je le sais, croyez-moi
Je l'ai laissé pourtant
Là-bas, sur l'autre rive
Quand mon coeur chavirant
Partait à la dérive
Je l'ai rejoint enfin
Là, où nul ne sait
Si hier et demain
Se conjuguent à jamais
De jolis mots, comme d'habitude, pour parler de ce qui est bien trop souvent, imparfait mais si doux
RépondreSupprimerDes mots vrais, une écriture sensible, délicate et aérienne.
RépondreSupprimerEC
Douce nostalgie....superbe!
RépondreSupprimerM
j'adore !
RépondreSupprimersurtout la sixième strophe
(sourire à toi cher ange)
M.