Je suis fleur et je resterai
Entre les sables et les marais
Là où ta pluie mouille mon corps
Les cils de mon triangle d'or
Je suis la fleur que tu désires
Jusqu'au nombril où vient mourir
Ta langue qui, souvent, s'affole
Là où se ferme ma corolle
Entre les algues évaporées
Où ton âme s'est enlisée
Je t'effeuille et puis te libère
Dans l'échancrure d'une sphère
Puis, sur les vagues apaisées
Je flotte sous ta voie lactée
Car tu as volé mes embruns
Pour en capturer les parfums
Sous le silence du désert
Dans tes yeux encore entrouverts
Je vois le sommeil qui jaillit
Quand ta fontaine se tarit
Le ciel embrasse l'horizon
Sous l'écho tendre d'un prénom
Que tu murmures et qui se couche
Sur la brillance de ta bouche
Je savoure cet instant de grâce
Quand le repos, enfin, t'enlace
Et moi, je reste en suspension
Sur les larmes de Cupidon
Entre les sables et les marais
Là où ta pluie mouille mon corps
Les cils de mon triangle d'or
Je suis la fleur que tu désires
Jusqu'au nombril où vient mourir
Ta langue qui, souvent, s'affole
Là où se ferme ma corolle
Entre les algues évaporées
Où ton âme s'est enlisée
Je t'effeuille et puis te libère
Dans l'échancrure d'une sphère
Puis, sur les vagues apaisées
Je flotte sous ta voie lactée
Car tu as volé mes embruns
Pour en capturer les parfums
Sous le silence du désert
Dans tes yeux encore entrouverts
Je vois le sommeil qui jaillit
Quand ta fontaine se tarit
Le ciel embrasse l'horizon
Sous l'écho tendre d'un prénom
Que tu murmures et qui se couche
Sur la brillance de ta bouche
Je savoure cet instant de grâce
Quand le repos, enfin, t'enlace
Et moi, je reste en suspension
Sur les larmes de Cupidon