mercredi 7 juillet 2010

Tu rêvais entre mes hanches


















Souviens-toi de ce dimanche
Où tu m’as dit sans rougir
Que rêver entre mes hanches
Te procurait du plaisir

Je n’ai pas su te répondre
Qu’aurais-je bien pu te dire?
Si cet endroit te fait fondre
Qu’il devienne ton empire

Tu ne m’as pas révélé
Le contenu de ton songe,
Cet excès de volupté
Où ton désir se prolonge

Etendue sur l’herbe tendre
Le vent vient me murmurer
Que si je veux tout entendre
Je dois me mettre à rêver

Alors, je ferme les yeux
Sans trop penser à demain
Puis, à bord de ce train bleu
Enfin, tu me tends la main

Tu me vois encore plus belle
Que dans ton imaginaire
Si, pour toi, je suis rebelle,
Ce n’est que pour mieux te plaire

3 commentaires:

  1. Un vrai délice pour se mettre à rêver cet endroit.
    Un texte qui ne peut que pousser à la rêverie et au désir de l'autre.
    Merci princesse Lotus, vous avez le sens du verbe lorsqu'il se fait sensuel et caressant.
    M.

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  2. Voilà un endroit où il est bon de se laisser aller aux rêves...
    Les deux poèmes sont très réussis.Belle harmonie d'écriture.
    Au plaisir.
    E.C.

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  3. « Souviens-toi de ce dimanche
    Où tu m’as dit sans rougir
    Que rêver entre mes hanches
    Te procurait du plaisir "

    _ Oh ! Rêver entre tes hanches !
    De ces contrées si exquises
    D’une dionysiaque errance,
    Mon âme folle est éprise…

    Je descendrai aux enfers
    Pour voler ces feux sacrés
    Là où brûlent les mystères
    De parfums les plus secrets!

    " Je n’ai pas su te répondre
    Qu’aurais-je bien pu te dire?
    Si cet endroit te fait fondre
    Qu’il devienne ton empire "

    _ Me donneras- tu les clefs
    Des suaves rêveries
    Pour que ton cœur soit comblé
    De ce présent de grand prix

    Une prière et j’irai
    Conquérir ton paradis
    De perles et coraux diaprés
    Tout l’or mystique des maudits !

    " Tu ne m’as pas révélé
    Le contenu de ton songe,
    Cet excès de volupté
    Où ton désir se prolonge "

    _ Ce que recèlent mes songes,
    Œillets rouges et blancs iris,
    Je te le dévoile, mon ange,
    Pour tes heurs, d’aise fleuris;

    Ces fortes fragrances, étranges,
    Mêlées de saveurs ambrées
    Quand ton souffle se prolonge
    En soupirs enamourés...

    " Etendue sur l’herbe tendre
    Le vent vient me murmurer
    Que si je veux tout entendre
    Je dois me mettre à rêver "

    _ Vois, je viens te caresser
    De ces mots les plus charmants
    De rosée et feux tressés
    Mes égards de tendre amant

    Allongée sur le gazon
    Entends roucouler, Charmante,
    Les colombes de déraison,
    Quand le zéphyr les enchante!

    " Alors, je ferme les yeux
    Sans trop penser à demain
    Puis, à bord de ce train bleu
    Enfin, tu me tends la main "

    _ Dans un lit d’azur, Douceur,
    Savoure l’instant diaphane,
    Un char paré de splendeurs ,
    Pour tes lubies de sultane;

    Clos ton regard, je t’emmène,
    Au doux pays des merveilles
    Le bonheur est ton domaine
    Jardin où fleur tu t’éveilles...

    " Tu me vois encore plus belle
    Que dans ton imaginaire
    Si, pour toi, je suis rebelle,
    Ce n’est que pour mieux te plaire "

    _ C’est là, mon divin coussin!
    Là où les plaisirs éclosent
    De mots doux comme le satin
    De tes songes, je les compose

    Mon heur inestimable
    Entre tes hanches épanouies
    Oh ! Mon lys adorable !
    Là où tout spleen s’évanouit

    AKSEL

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