vendredi 13 août 2010

Rêves humides

























Cette nuit, j'ai rêvé de nous
Tu étais pendu à mon cou…

Quand la nuit fut très silencieuse
Que la lune devint soyeuse
Tu t'es invité sous mes draps
Embaumés de fleurs de lilas

Tu as su caresser mes seins
Au galbe parfait sous tes mains
Capturant mes deux mamelons
Entre tes lèvres, polisson

Tu t'es couché, là, sur mon ventre
En frôlant doucement mon antre
Alors, j'ai écarté mes cuisses
Pour que, doucement, tu t'immisces

Le serpent du plaisir en moi
S’agitait comme un bout de bois
Lancé tout au bout de la faille
Jusqu’à ce point qui me tenaille

Quand ta langue a touché la mienne
Que ma salive fut la tienne
Nos avons tutoyé les Dieux
En atteignant l’arc des cieux

Alors, tu as ouvert les yeux
Et j’y ai vu briller le feu
Dont tu inondais mon calice
Rempli de braise d’un délice

Puis, je suis sortie de mon songe
Le corps trempé comme une éponge
En faisant le vœu très coquin
D’encore rêver de toi demain


Quand, toi, tu rêveras de nous
Je serai pendue à ton cou…

2 commentaires:

  1. Votre Antre,

    Empli d'Aux-Temps de Braises,

    que sont,

    chacun de ces Songes

    Cet Antre,

    Choisi en Calice,

    En vos Nuits de Désirs,

    Se fera-t'il

    En-Crié.....?

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