mercredi 20 juin 2012

Millésime





Du coin de votre bouche où chaque mot s’abîme
S’écoule, sur mes seins, votre doux millésime
Quand, vos lèvres posées sur mes galbes dorés,
Se dirigent en douceur vers des fruits plus rosés

Et vos mains audacieuses qui pétrissent mon ventre
Là, où tout mon désir s’agite et se décentre
Se frayent un chemin vers ma grappe d’amour
Pour y trouver le grain plus ferme en ses contours

Afin qu’il en devienne plus mûr et plus juteux,
Vous le faites rouler entre vos doigts râpeux
Car vos rêves secrets sont issus du grand cru
De notre volupté où tout n’est que vertu

Je vous invite ,alors, à des vendanges folles
Où vous venez , gavé de mes deux aréoles
Mais rien ne vous retient et vous sucez encore
Cette pelure intime que vous offre mon corps

10 commentaires:

  1. Ne jamais se presser tant que le fruit n'est pas mûr !

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  2. Toujours habile dans la suggestion...juteuse lecture que voilà.
    EC

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  3. Mes mains ...
    Se frayent un chemin vers vos grappes d’amour

    Cette pelure intime que m'offre votre corps

    Vous voudrez bien me pardonner, Lotus, je m'approprie toujours les poèmes qui s'adressent à mes émotions intimes les plus profondes.

    Poétiquement vôtre
    Damy

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  4. "S'approprier" n'est pas le mot, s'en "inspirer" convient mieux et en écriture, quoi de plus beau que l'échange?

    A quoi servirait l'écriture si elle restait sans effet, sans écho?

    Amicalement cher Damy

    Lotus

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  5. Ha ces Contours et ces sillons

    si souvent délaissés.......

    où l'on trouve tant de fruit mûrs en été

    (pêchers de vigne of course!)

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  6. Pourvu que l'ivresse nous gagne...:-)

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