Aux portes des églises
Les amants endeuillés
Portent sous leurs chemises
Tant d’amour oublié
Qu’un cercueil d’ébène
Va mener au tombeau
Brisant toutes les chaînes
De sanglots en lambeaux
L’amante en son mouchoir
Camoufle en vain la peine
De ne plus s ‘émouvoir
Du doux chant des sirènes
L’amant de ses yeux noirs
Pleure sans faire de bruit
L’âme grise, l’âme noire
Qu’il porte encore en lui
La pluie sur les vitraux
S’abat comme deux cœurs
Qu’un duo de corbeaux
Assassine dans l’heure
Il n’y a plus d’espace
Plus de temps, plus de trace
Du passé d’un présent
Dont tous les deux se lassent
Le glas de leur union
Fait pleurer le clocher
Qui dénie l’abandon
De leur envie d’aimer
Leurs mains entrelacées
Retiennent entre leurs doigts
L’anneau d’or des fées
L’illusion d’autrefois
L’écho d’un carillon
S’entendra jusqu’aux cieux
Quand le temps du pardon
Annoncera l’heure bleue
Le beau son d’une lyre
Dans l’hiver endormi
Guidera l’oiseau-lyre
Au sommet de l’oubli
Les amants endeuillés
Portent sous leurs chemises
Tant d’amour oublié
Qu’un cercueil d’ébène
Va mener au tombeau
Brisant toutes les chaînes
De sanglots en lambeaux
L’amante en son mouchoir
Camoufle en vain la peine
De ne plus s ‘émouvoir
Du doux chant des sirènes
L’amant de ses yeux noirs
Pleure sans faire de bruit
L’âme grise, l’âme noire
Qu’il porte encore en lui
La pluie sur les vitraux
S’abat comme deux cœurs
Qu’un duo de corbeaux
Assassine dans l’heure
Il n’y a plus d’espace
Plus de temps, plus de trace
Du passé d’un présent
Dont tous les deux se lassent
Le glas de leur union
Fait pleurer le clocher
Qui dénie l’abandon
De leur envie d’aimer
Leurs mains entrelacées
Retiennent entre leurs doigts
L’anneau d’or des fées
L’illusion d’autrefois
L’écho d’un carillon
S’entendra jusqu’aux cieux
Quand le temps du pardon
Annoncera l’heure bleue
Le beau son d’une lyre
Dans l’hiver endormi
Guidera l’oiseau-lyre
Au sommet de l’oubli