Le soleil prend le voile
Au jour qui s’assombrit
Un nuage en sanglots
S’abandonne au chagrin
La pluie tombe en cerceaux
Sur la pelisse de l’eau
Eclaboussant ma peau
Câlinée par les joncs
Humide et indécent
Le vent, devenu fou
Fait frissonner mes seins
Que, souvent, je dénude
Un éclair incisif
Dans son cri de tonnerre
Déchire d’un seul trait
Le drap mouillé du ciel
Je cours me réfugier
Sous le saule qui pleure
Redoutant de la foudre
Sa flèche calcinée
De mon repère feuillu
Je vois la libellule
S’adonnant à la luge
Sur la feuille d’un roseau
Au jour qui s’assombrit
Un nuage en sanglots
S’abandonne au chagrin
La pluie tombe en cerceaux
Sur la pelisse de l’eau
Eclaboussant ma peau
Câlinée par les joncs
Humide et indécent
Le vent, devenu fou
Fait frissonner mes seins
Que, souvent, je dénude
Un éclair incisif
Dans son cri de tonnerre
Déchire d’un seul trait
Le drap mouillé du ciel
Je cours me réfugier
Sous le saule qui pleure
Redoutant de la foudre
Sa flèche calcinée
De mon repère feuillu
Je vois la libellule
S’adonnant à la luge
Sur la feuille d’un roseau
L’oiseau de paradis
Etale ses couleurs
Qu’un peintre aux yeux lagon
Vient coucher sur sa toile
Si je ferme les yeux
Pour tutoyer le songe
J’y devine nos corps
Appelant Cupidon
Et nous faisons l’amour
Au pied d’un séquoia
Caressant les paupières
De la lune écarlate
Puis, nous partons enfin
le front mouillé de brume
Vers l’étoile filante
Sur le bas d’un nuage
Aux volets de l’orage
Apaisé et fourbu
Le roi soleil revient
Frapper tout doucement
Un doux zeste d’averse
Me prend en son noyau
Enroulant à mon cou
La clématite d’or
Plus bas que mon nombril
Des gouttes de rosée
S’entassent sur le fil
D’un vœu indicible
Etale ses couleurs
Qu’un peintre aux yeux lagon
Vient coucher sur sa toile
Si je ferme les yeux
Pour tutoyer le songe
J’y devine nos corps
Appelant Cupidon
Et nous faisons l’amour
Au pied d’un séquoia
Caressant les paupières
De la lune écarlate
Puis, nous partons enfin
le front mouillé de brume
Vers l’étoile filante
Sur le bas d’un nuage
Aux volets de l’orage
Apaisé et fourbu
Le roi soleil revient
Frapper tout doucement
Un doux zeste d’averse
Me prend en son noyau
Enroulant à mon cou
La clématite d’or
Plus bas que mon nombril
Des gouttes de rosée
S’entassent sur le fil
D’un vœu indicible
Je marche vers l’étang
Tu m’attends mon amour
Sous l’arc triomphant
Un lotus vient d’éclore
Tu m’attends mon amour
Sous l’arc triomphant
Un lotus vient d’éclore
A travers le temps, à travers les temps, à travers l'amour, à travers la vie... J'ai voyagé.
RépondreSupprimerMerci
Taki
Les caprices du temps sont comme les caprices de l'amour.
RépondreSupprimerBeaux jeux de mots et de comparaisons,ici.
Joli le clin d'oeil au Lotus qui vient d'éclore.
Encore une fois,on touche à la sensualité avec cette grâce qui caractérise la plume de Dame Lotus.
Un texte envoûtant.
...
superbe images dans ce beau et tendre voyage poétique
RépondreSupprimerbravo
Eda
toujours une belle histoire lotus ceinturée de la légèreté sensuelle de ta plume...
RépondreSupprimerLa foudre et l'amour laissent les vêtements intacts et le coeur en cendres.
RépondreSupprimerCette lecture laisse mon âme en cendres aussi...
Magnifique!
E.