Le temps se tend sur l’eau pâle
Et change le cours de la vie
Je fais un vœu sur l’opale
Une seconde tue l’envie
Au bras du vent qui m’invite
A parcourir tous les sentiers
D’un cœur qui battait trop vite
Je me laisse apprivoiser
Dans mon sous-marin de cristal
Je ratisse le fond des mers
Croisant des gens, souvent banals
Au regard glacé de l’hiver
Je revois mille visages
Chacun masqué d’éternité
Quand l’un d’eux me dévisage
D’amour, je sais bien me parer
D’une légende trop dorée
Je suis le féminin pluriel
Une héroïne liquéfiée
Qui dilapide votre fiel
Dans les eaux vertes d’Irlande
Je me nourris d’émeraudes
Et d’échos en sarabande
Que je trouvais en maraude
La pluie tombe sur les tambours
Je vous laisse à vos mièvreries
Je suis, ce soir, en désamour
Bonjour l’oubli, adieu folies
Et change le cours de la vie
Je fais un vœu sur l’opale
Une seconde tue l’envie
Au bras du vent qui m’invite
A parcourir tous les sentiers
D’un cœur qui battait trop vite
Je me laisse apprivoiser
Dans mon sous-marin de cristal
Je ratisse le fond des mers
Croisant des gens, souvent banals
Au regard glacé de l’hiver
Je revois mille visages
Chacun masqué d’éternité
Quand l’un d’eux me dévisage
D’amour, je sais bien me parer
D’une légende trop dorée
Je suis le féminin pluriel
Une héroïne liquéfiée
Qui dilapide votre fiel
Dans les eaux vertes d’Irlande
Je me nourris d’émeraudes
Et d’échos en sarabande
Que je trouvais en maraude
La pluie tombe sur les tambours
Je vous laisse à vos mièvreries
Je suis, ce soir, en désamour
Bonjour l’oubli, adieu folies