Le temps se tend sur l’eau pâleEt change le cours de la vie
Je fais un vœu sur l’opale
Une seconde tue l’envie
Au bras du vent qui m’invite
A parcourir tous les sentiers
D’un cœur qui battait trop vite
Je me laisse apprivoiser
Dans mon sous-marin de cristal
Je ratisse le fond des mers
Croisant des gens, souvent banals
Au regard glacé de l’hiver
Je revois mille visages
Chacun masqué d’éternité
Quand l’un d’eux me dévisage
D’amour, je sais bien me parer
D’une légende trop dorée
Je suis le féminin pluriel
Une héroïne liquéfiée
Qui dilapide votre fiel
Dans les eaux vertes d’Irlande
Je me nourris d’émeraudes
Et d’échos en sarabande
Que je trouvais en maraude
La pluie tombe sur les tambours
Je vous laisse à vos mièvreries
Je suis, ce soir, en désamour
Bonjour l’oubli, adieu folies
j'ai beau relire..ce désamour n'est pas très loin d'un belamour...
RépondreSupprimerl'amour n'a jamais été une chose simple Lotus, mais ce que je sais c'est que le vrai est éternel...les autres ne sont que le cours du fleuve...
Le désamour, une forme de petite mort?
RépondreSupprimerAi-je bien compris?
Interessante lecture, je repasserai.
Dan
Le désamour n'existe que lorsque l'amour n'a jamais existé, très chère Lotus
RépondreSupprimerEmrys
Emrys, il ne peut y avoir désamour que lorsqu'il y a eu amour mais le VRAI est éternel et moi, le vrai , j'y crois.
RépondreSupprimerLotus
Dan,
RépondreSupprimeroui une forme de petite mort...mais qui laisse place à quelque chose de plus fort, une (re)naissance.Et comme je le disais plus haut, le VRAI ne meurt jamais sauf dans la littérature.
Merci pour vos lectures.
Lotus
Le sous-marin de cristal n'est il pas qu'un symbole?
RépondreSupprimerUn carcan bien fragile dans lequel l'auteur se réfugie afin de ne se nourrir que du côté "merveilleux", "précieux" de l'amour et de l'écho(sans doute les paroles de l'être aimé)?
Il y a de bien belles métaphores! Un texte à côté duquel on ne peut passer.
Merci à vous.