Seras-tu là, à l’aube de mon dernier jour
Au bout du long chemin, à la fin du parcours
Quand les étoiles me feront une aubade
En m’offrant, de la lune, son iris de jade ?
Seras-tu là, ami, pour me tenir la main
Quand, pour moi, il n’y aura plus de lendemain
Plus de désir, plus de rêve, plus d’avenir
Mais de tristes adieux en pluie sur un soupir ?
Seras-tu là, amant, pour un seul « je t’aime »
Ce bien trop clair obscur objet de l’anathème
Quand mon âme fatiguée du temps passé
Revêtira ce doux parfum d’éternité ?
Seras-tu là, amour, pour demander pardon
Pour ces heures perdues en paroles sans nom
En posant un baiser sur mes lèvres glacées
Quand l’heure bleue du sommeil figera mes pensées ?
Seras-tu là, mon amour, quand mon cœur au repos
Arrachera, de tes yeux, des colliers de sanglots
Ces larmes inutiles, de verre ou de cristal
Cachant, de ton sourire, la beauté ancestrale ?
Seras-tu là, mon amour ?
Seras-tu là ?
Au bout du long chemin, à la fin du parcours
Quand les étoiles me feront une aubade
En m’offrant, de la lune, son iris de jade ?
Seras-tu là, ami, pour me tenir la main
Quand, pour moi, il n’y aura plus de lendemain
Plus de désir, plus de rêve, plus d’avenir
Mais de tristes adieux en pluie sur un soupir ?
Seras-tu là, amant, pour un seul « je t’aime »
Ce bien trop clair obscur objet de l’anathème
Quand mon âme fatiguée du temps passé
Revêtira ce doux parfum d’éternité ?
Seras-tu là, amour, pour demander pardon
Pour ces heures perdues en paroles sans nom
En posant un baiser sur mes lèvres glacées
Quand l’heure bleue du sommeil figera mes pensées ?
Seras-tu là, mon amour, quand mon cœur au repos
Arrachera, de tes yeux, des colliers de sanglots
Ces larmes inutiles, de verre ou de cristal
Cachant, de ton sourire, la beauté ancestrale ?
Seras-tu là, mon amour ?
Seras-tu là ?