Les chemins d’Orcival mènent jusqu’à ton lit
Que déserte l’ennui, les soirs de mélodies
Quand ton piano joue au milieu de la nuit
Pour ce nouvel amour que ton âme supplie.
Aux abords du Guéry, elle vit dans l’inconnu
D’une chanson qui naît sur tes cordes mouillées
Et Margot, l’infidèle, montrera son sein nu
Sous la note sifflée que caresse l’ondée.
Un vol de milan noir vient troubler les hérons
Dans ce Cheyenne automne tout juste naissant
Quand l’omble chevalier danse aux côtés des joncs
Loin des jeux audacieux des feux de la Saint-Jean.
Dans ta biaude souillée et tes esclops usés
Sous tous les vents de foehn, berger de Chamablanc
Tu repenses, insouciant, aux baisers échangés
Avec une pucelle, Col de la Croix-Morand.
C’est la nature du genre de vouloir tant aimer
A se tordre les mots sur du papier-émeri
Du plus grand cimeterre et sa lame d’acier
Tu crains le bleu final d’un amour interdit.
à l'ami Bergheaud
J'adore, merci beaucoup!
RépondreSupprimerDavid.
Un bien joli clin d'oeil à un grand artiste!
RépondreSupprimerMerci pour cette agréable lecture.
Dan
Bonsoir Lotus,
RépondreSupprimerUne très belle recherche de texte formant une mélodie douce à l’oreille.
Très agréable à lire, un texte aidant au voyage.
Bravo.
très très beau texte Lotus
RépondreSupprimervraiment beau...j'insiste
Les soirs de mélodies de ce" dandy bucolique" t'inspirent des mots merveilleux.
RépondreSupprimerUn plaisir de revoir ce clip qui ne date pas d'hier mais toujours aussi "muratien".
Bien à toi.
C'est superbe, Lotus.
RépondreSupprimerJ'aime énormément.