mercredi 5 août 2009

Poetria


Je t’envoie un poème aux syllabes muettes
Quelques vers brisés sur un trait sémantique
Un quatrain de pensées, aujourd’hui, désuètes
Acrostiche imparfait d’un amour idyllique.

Je t’écris quelques mots qui ne riment à rien
Pour crier, en silence, que l’amour est mon roi
La césure est épique autant que notre lien
Et le point de suture vient s’imposer à moi.

J’en oublie le haïku sous le verbe acéré
Quand se réchauffe l’ode au manteau de Verlaine
Puis, je pense, tout bas, au poète oublié
Qui m’offrit un sonnet aussi doux que la laine.

En dévoilant mon cœur, je tente l’hémistiche
D’une plume émoussée qui, ce soir, jette l’ancre
Au bord de la métrique, sous mon regard de biche
Bien plus voluptueux que le bleu de ton encre.

J’évite le tercet et ses pieds trop vernis
Car, dans l’alexandrin, s’endort Alexandra
Mais, du ciel onirique, tu sauras que je suis
La légende dorée, immortelle Ambrosia.

6 commentaires:

  1. quoi dire..un texte bien sûr triste et beau mais lotus une légende ne meurt jamais tu le sais bien...

    Th.

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  2. Le titre est accrocheur et le texte très bien tourné.

    Fond et forme:bravo!

    Dan

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  3. Une fois encore un très joli texte Lotus,beaucoup de recherche dans tes vers, un travail d'orfèvre en somme... Merci pour ce bon moment de lecture...
    Dyonisos

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  4. Un beau travail "autour de la poésie", un joli message aussi qui transparaît.

    Une jolie mélodie.Un texte très plaisant.

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  5. Joli poème... le thème m'a touchée.

    X.V.

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  6. ma Poetria !

    comme je te retrouve !

    dans tes vers comme dans tes rimes


    Je t'embrasse, ma poétesse

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