Nous nous sommes tant aimés
Jusqu’à la déchirure
Dont nos sens inversés
Furent les points de suture
Nous nous sommes tant aimés
Jusqu’aux orgasmes doux
Qui, de ma volupté,
Vous rendaient très jaloux
Nous nous sommes tant aimés
À nous tordre les doigts
D’être ainsi séparés
Par des vies de guingois
Nous nous sommes tant aimés
Jusqu’au seuil de la haine
Où vos cris d’aliéné
M’entouraient d’une chaîne
Nous nous sommes tant aimés
Au point que mes artères
Rendaient dénaturés
Vos rêves délétères
Nous nous sommes tant aimés
De la moelle jusqu’au sang
Mais vite déliés
Quand vous fûtes à cran
Nous nous sommes tant aimés
D’amour privé de chair
Que nos corps étiolés
Finirent dans l’ impair
Nous nous sommes tant aimés
À en crever l’écran
Mais les mots délabrés
Firent, de nous, des mourants
Nous nous sommes tant aimés
Je ne vous aime plus
Vos verbes ainsi jetés
Salissent ma vertu
Comme une Rime
RépondreSupprimerd'avec,
Amer-Tue-Me.....
L'analyse est parfaite!
SupprimerLotus aurait-elle croisé le chemin d'un homme peu scrupuleux? Ou plutôt un lâche, un égocentrique, un coureur de jupons?
RépondreSupprimerLe pouvoir des mots est parfois destructeur, n'est-il pas?
Mais celui de l'écriture est intact.
MD
En tous cas, parfois ils(les mots) se retournent contre moi.
SupprimerMais ces mots là, ne sont que les Vôtres,
SupprimerLa Belle......
Les siens ne m'appartiennent pas ou plus...selon...
Supprimerlotus
Croquer la pomme d'Adam peut être mortel mais donne à écrire aussi.
RépondreSupprimerCroquer la pomme d'amour aussi...
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