lundi 20 décembre 2010
Toi et le vent
Avenue Gambetta où tu marchais naguère
Parmi tous les quidams, ces ombres passagères
Là où subsiste encore un peu de nos chimères
Il y a toi et le vent
Sous le pont des Soupirs, où passent les gondoles
Transportant les amants devenus trop frivoles
Dans la moiteur exquise de longues farandoles
Il y a toi et le vent
Dans mes nuits sans sommeil jusqu’à cette aube claire
Quand l’horizon rejoint la pénombre lunaire
Sous le lit des étoiles que rien ne peut défaire
Il y a toi et le vent
Sur ce long quai de gare où tu restais longtemps
Sous l’horloge muette qui te dictait le temps
Retroussant les secondes à l’orée du printemps
Il y a toi et le vent
Sur la plage dorée où tu me fis la cour
Quand la vague hurlante agonisait d’amour
Sur nos deux corps brûlants, couchés à contre-jour
Il y a toi et le vent
Sur les côtes d’Irlande et ses monts embrumés
Là où nos cœurs épris, un jour, se sont trouvés
En croisant quelques mots sur des papiers glacés
Il y a toi et le vent
Où le soleil se couche offrant un ciel de feu
Aux mouettes qui dansent la valse d’un adieu
Pour deux âmes perdues sur le fil d’un aveu
Il y a nous et le vent
Dans tes silences longs et ce vide inouï
Où tes pensées secrètes sont des rêves enfouis
Dis-moi mon cher amour, dis-moi seulement si
Il y a moi et le vent
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Le silence long et le vide, sont deux adversaires féroces mais la capacité de votre offrande est de bien plus haute lignée.
RépondreSupprimerJ'aime vos rencontres.