Les vagues se sont tues
La mer s’est endormie
Pour ne pas l’éveiller
La nuit pleure en silence
La lune à l’horizon
Se pose sur l’eau noire
Comme dans l’encrier
Vient se mouiller ma plume
Dans l’écume jaunie
Je vois sombrer tes pas
Mais un luth étoilé
Me conduit jusqu’à toi
Dans un lit d’algues bleues
Je te vois assoupi
Etouffé dès l’aurore
Par les bras du ressac
D’une cariatide
J’ai les cheveux marbrés
Que caresse un soleil
Dans sa course féconde
Mais en statue de sel
Les cristaux sur mes lèvres
Fondent comme un lapsus
Sur le bout de ta langue
Dans la clepsydre d’or
Le cours du temps se noie
Et ne laisse sur moi
Qu’éclat d’éternité
Demain, j’aurai mille ans
Je serai immortelle
Sur mes seins d’opaline
Fleuriront tes baisers
Dans un temple de glace
Accroché aux étoiles
Les yeux pleins de chagrin
Ce soir, je te regarde
Si nos larmes n’ont pas
L’importance qu’on croit
Nous savons toi et moi
Que je te hais d’amour
La mer s’est endormie
Pour ne pas l’éveiller
La nuit pleure en silence
La lune à l’horizon
Se pose sur l’eau noire
Comme dans l’encrier
Vient se mouiller ma plume
Dans l’écume jaunie
Je vois sombrer tes pas
Mais un luth étoilé
Me conduit jusqu’à toi
Dans un lit d’algues bleues
Je te vois assoupi
Etouffé dès l’aurore
Par les bras du ressac
D’une cariatide
J’ai les cheveux marbrés
Que caresse un soleil
Dans sa course féconde
Mais en statue de sel
Les cristaux sur mes lèvres
Fondent comme un lapsus
Sur le bout de ta langue
Dans la clepsydre d’or
Le cours du temps se noie
Et ne laisse sur moi
Qu’éclat d’éternité
Demain, j’aurai mille ans
Je serai immortelle
Sur mes seins d’opaline
Fleuriront tes baisers
Dans un temple de glace
Accroché aux étoiles
Les yeux pleins de chagrin
Ce soir, je te regarde
Si nos larmes n’ont pas
L’importance qu’on croit
Nous savons toi et moi
Que je te hais d’amour
Je ne sais pas qui est la victime expiatoire de ton amourhaine mais il sera conquis... j' t'adore.
RépondreSupprimerEphémère qui a trempé son aile dans l'encrier.
Entre être haï d'amour et aimer de haine, je n'hésite pas
RépondreSupprimermais c'est bien aussi d'être aimé d'amour
sourire à toi très chère lotus
Très beau texte Lotus...
RépondreSupprimerTrouveras-tu un jour la sérénité ?
Je l'espère... certes.
Magnifique poème!
RépondreSupprimerExcellent j'ai aimé!
P.C.
Pour Ephémère:la victime n'a-t-elle pas un joli rôle?;-)
RépondreSupprimerPour Emrys:aimer d'amour, c'est ce que je préfère:-)
L'un va-t-il sans l'autre?
Pour François:quand j'écris,je suis sereine:-)
Bonjour lotus,
RépondreSupprimerJ'ai bien apprécié ce poème (sans oublier les derniers publiés sur votre blog).
Même en vers libres ton écriture est très musicale. Tu as un talent indéniable pour décrire la tension et la sensualité d'une rencontre, ce poème le prouve une fois de plus.
RépondreSupprimerla haine et l'amour se cotoient bien souvent aux larges des âmes qui se plaisent à s'émouvoir...
RépondreSupprimerThéo
Lotus parle d'amour toujours avec la même finesse et la même aisance.En vers libres, elle ne perd rien de son talent.Il y a toujours cette musicalité si personnelle.
RépondreSupprimer...
Tu devrais faire du vers libre plus souvent encore, cela donne à ton écriture toute la liberté qu'elle célèbre si souvent, c'est vraiment superbe !
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