Je déteste le bruit de vos si longs silences
Quand il frappent à la porte de ma solitude
Où la branche feuillue de toutes vos absences
Fait de l’ombre à mes heures de soudaine quiétude
J‘adorais l’herbe folle inondée de semence
Cette eau de jouissance que vous laissiez, hier
Sur les chardons piquants et les fleurs de jouvence
Où j’allais me vautrer loin du froid de l’hiver
Je déteste l’écart qui se creuse entre nous
Vos départs sans retours et les heures muettes
Où les secondes cognent et sèment tant de flou
Sur le doux avenir de nos plumes coquettes
J’aimais, de vous, les cris et les pleurs d’abandon
Quand vous m’imaginiez dans les bras d’un amant
Ce bellâtre créé dans la folle obsession
Que vous aviez pour moi mais, morte, maintenant
Reviendrez-vous encore au balcon des amours
Où je reste appuyée impatiente et frivole
M’amusant çà et là auprès de troubadours
Qui m’inventent des rimes en forme de lucioles
Je griffe chaque page restée vierge de vous
Et gaspille mon encre en de futiles verbiages
En attendant encore un précieux rendez-vous
Où nous oublierons, à jamais, d’être sages
Et bien
RépondreSupprimeril va en falloir de l'Encre,
Pour emplir
De Plumes et de Substances,
de Semence et de Cyprine
un Tel Trou Noir
Laissé ainsi
et aussi,
Béant
que l'on entend si fracassant
Rimer
et Rythmer
avec Néant.......
en cet Abandon Carnassier Assassin
Lumières! Je vous prie.....
Ce sera un manque difficile à combler...je cherche la lumière...
SupprimerNulle autre part Ailleurs
Supprimerqu'en Vous même.........
Là où vous de Toujours vous la Trouvez.....
Je ne compte jamais sur personne pour çà...
SupprimerCelui qui a laissé ce vide absolu ne mérite pas votre mélancolie.Soyez à nouveau voluptueuse.
RépondreSupprimerJe ne vais tout de même pas m'attarder sur du vent...écrire apaise et libère.
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