Le soleil entre dans la chambre
Comme un voyeur en toque jaune
Sous les draps, tout mon corps se cambre
Je suis la nymphe et, toi, le faune
De ces heures chaudes et abyssales
D’une nuit qui nous abandonne
J’ai les pépites lacrymales
Sur mon col et sous ma couronne
Tu dors paisible sur l’oreiller
Où se déploient des papillons
Pardon de vouloir t’éveiller
Mon désir se pique au chardon
Je pose mon ventre sur le tien
Comme une chatte sur sa proie
Le croc du lionceau me tient
Dans l’entrecuisse de la joie
Je suce au salut de ton âme
L’absinthe évaporée des Dieux
Je fends au tison de ta lame
La faille sanguine des jours heureux
Tu finis par ouvrir les yeux
Sur mes deux pupilles dilatées
Où, dans une clairière en feu,
Poussent le thym, la giroflée
Je t’implore de m’aimer encore
Fais-moi éclabousser les cieux
De mes orgasmes, pluvine l’or
Sur ta résine d’épineux
Dans un déhanché de salsa
Je te saisis par les poignets
Des collines du Kamasutra
Tu graviras tous les sommets
La soie transpire sous tes hanches
Tu es captif entre mes reins
Voici l’indicible avalanche
Laisse-moi jouir, je te rejoins
Comme un voyeur en toque jaune
Sous les draps, tout mon corps se cambre
Je suis la nymphe et, toi, le faune
De ces heures chaudes et abyssales
D’une nuit qui nous abandonne
J’ai les pépites lacrymales
Sur mon col et sous ma couronne
Tu dors paisible sur l’oreiller
Où se déploient des papillons
Pardon de vouloir t’éveiller
Mon désir se pique au chardon
Je pose mon ventre sur le tien
Comme une chatte sur sa proie
Le croc du lionceau me tient
Dans l’entrecuisse de la joie
Je suce au salut de ton âme
L’absinthe évaporée des Dieux
Je fends au tison de ta lame
La faille sanguine des jours heureux
Tu finis par ouvrir les yeux
Sur mes deux pupilles dilatées
Où, dans une clairière en feu,
Poussent le thym, la giroflée
Je t’implore de m’aimer encore
Fais-moi éclabousser les cieux
De mes orgasmes, pluvine l’or
Sur ta résine d’épineux
Dans un déhanché de salsa
Je te saisis par les poignets
Des collines du Kamasutra
Tu graviras tous les sommets
La soie transpire sous tes hanches
Tu es captif entre mes reins
Voici l’indicible avalanche
Laisse-moi jouir, je te rejoins
Lotus tu es divine en la matière
RépondreSupprimerbonne journée
t'embrasse
Théo