Accoudée à la terrasse d’un café
Mirabelle pense à cette douce journée
Où, sur elle, une pluie d’amour est tombée
En croisant le regard de cet étranger
Il était arrivé dans sa limousine
Celle qui épate les filles qu’on baratine
Une petite idée d’amour dans le cœur
Un secret bien trop lourd pour ce french crooner
Dans sa robe échancrée cousue de fil blanc
Elle ressemblait à ces princesses d’antan
Ses cheveux bruns noués par de longs rubans
Sublimaient la grâce d’un corps ruisselant
Il ne fallut qu’une poignée de secondes
Juste un éclair pour que le désir abonde
Dans ses yeux, elle voyait couler l’élixir
Comment rester poupée de glace ou de cire
Sous quelques boucles sur ce cou dénudé
Posant sa bouche dans son intimité
Les contours de sa langue vinrent s’enivrer
Aux deux parfums d’agrumes et fleurs de poirier
Puis il jouèrent au jeu divin de l’amour
En évitant le piège rose des toujours
Orgasmes doux, orgasmes fous dans la prose
C’est l’âme sœur qu’on devine qui se pose
Quand il dû repartir vers son au-delà
Il la serra très fort au creux de ses bras
Lui dit : " ma belle, il n ‘y a plus de saison,
L’hiver, de nous, cette fois a eu raison"
Mais l’amour platonique a tous les pouvoirs
Mêm’ celui d’anéantir le désespoir
Nos sentiments garderont leurs beaux chaussons
Et notre lien se chauffera aux tisons
Dans l’encrier bleu des rires et du chagrin
Elle mouille son pinceau coiffé de satin
Puis écrit sur le grand voile de l’absence
"Jack, je vous aime, à vous, toujours je pense
Et tout le reste m’est bien égal, m’est bien égal…"
une belle histoire Lotus
RépondreSupprimerqui en plus ce soir
me met les larmes aux yeux
Théo
Très joli encore une fois...
RépondreSupprimerJ'aime vraiment beaucoup cette fin, qui me parle au-delà des mots.
J'ai ressenti beaucoup d'émotion à lire ces mots.
Merci Dame Lotus, oh oui grand merci de partager ces émotions