L’instant sur la fleur de ta peau
Parfume la nacre d’une chambre
Une seconde au fil de l’eau
Fige, en ma bouche, la goutte d’ambre
Sur le sofa, tu dors si bien
Une lueur au bas du ventre
Au loin, une bougie s’éteint
Tout bas, je désire ton antre
En quelques battements de cils,
Vers le pont de ta voie lactée
J’avance lascive et docile
Comme une louve apprivoisée
Avec la douceur du chaton,
Je lèche tes joues, ton menton
Tes secrets de petit garçon
Deviennent proie de mon faucon
Puis, je fais de toi ma monture
Mon étalon, crinière au vent
Et le coulis de tes murmures
Embaume ma croupe et mon front
Quand tu découvres enfin mon corps,
Enroulé comme un liseron
Tu sens bien que ma source d’or
Couvre l’hymen dans son sillon
Tu cognes aux voûtes bleues du ciel
Un point s’érige en mon essaim
Touché par ta rose de sel
Aphrodite en perd son latin
Du lait trop sucré des narcisses
Tu rassasies ta déesse
Le cri sorti de mes coulisses
Te tient dans un fourreau de liesse
Sur cet humide paravent
Je suis en état d’hyménée
L’anneau d’or vole aux quatre vents
Je suis pour toujours ton aimée
Parfume la nacre d’une chambre
Une seconde au fil de l’eau
Fige, en ma bouche, la goutte d’ambre
Sur le sofa, tu dors si bien
Une lueur au bas du ventre
Au loin, une bougie s’éteint
Tout bas, je désire ton antre
En quelques battements de cils,
Vers le pont de ta voie lactée
J’avance lascive et docile
Comme une louve apprivoisée
Avec la douceur du chaton,
Je lèche tes joues, ton menton
Tes secrets de petit garçon
Deviennent proie de mon faucon
Puis, je fais de toi ma monture
Mon étalon, crinière au vent
Et le coulis de tes murmures
Embaume ma croupe et mon front
Quand tu découvres enfin mon corps,
Enroulé comme un liseron
Tu sens bien que ma source d’or
Couvre l’hymen dans son sillon
Tu cognes aux voûtes bleues du ciel
Un point s’érige en mon essaim
Touché par ta rose de sel
Aphrodite en perd son latin
Du lait trop sucré des narcisses
Tu rassasies ta déesse
Le cri sorti de mes coulisses
Te tient dans un fourreau de liesse
Sur cet humide paravent
Je suis en état d’hyménée
L’anneau d’or vole aux quatre vents
Je suis pour toujours ton aimée
ce poème est très beau lotus
RépondreSupprimerta plume est exquise quand tu parles d'amour
et les parfums et images délicieusement envoutants...
Dame Lotus parle d'amour avec élégance.Son univers est ensorcelant et sa plume raffinéé.Jamais, elle ne tombe dans le mièvre ou la vulgarité et les illustrations sont choisies avec soin.
RépondreSupprimerM.E.
Ha Lotus, les souvenirs de bougie... cela rallume une blessure déjà presqu'ancienne... Mais qui n'a pas connu la lueur des bougies?
RépondreSupprimerEncore bravo Lotus
Il pleuvait dans ses yeux un peu de ce parfum,
RépondreSupprimerEntre le jour la nuit, de L'Heure qu'on dit Bleue.
Moi j'étais dans L'instant du regard de chacun,
Des promesses d'amour au moindre des aveux
Emrys
Emrys,
RépondreSupprimertes mots , en ce jardin, sont le plus doux nectar.
Lotus