Elle enfile une robe blanche
Qui tombe si bien sur ses hanches
Puis attend devant son écran
Un carrosse et deux chevaux blancs
Cupidon, son gentil laquais
En habits de cendre et de lait
L’emmène au pays fantastique
Où tout se rêve en italique
Devant la porte du royaume
La clé de sol au creux des paumes
Elle baisse les rideaux de sel
D’où s’échappent deux hirondelles
Son chevalier déjà conquis
Vers elle, s’avance tout étourdi
Pour l’enlacer secrètement
Lui faire l’amour contre un serment
Entre ses lèvres, glisse sa langue
Qu’elle prend comme un quartier de mangue
Puis, ses mains tombent sur ses flancs
Il devient l’amant ruisselant
D’un doigt au bas de son échine
De la rose, il offre l’épine
Aux chairs vives et mouillées
De sa bergère apprivoisée
Dans une valse qui va et vient
Il se perd dans une cadence
Elle s’abandonne et le retient
Et soudain, se tait le silence
Dans ses deux souliers de feuillage
Elle termine alors son voyage
Traversant les couloirs du temps
Qui la redéposent au présent
A demi nue et l’âme bleue
Les yeux encore brouillés de miel
Entre ses cuisses, soudain il pleut
Ces quelques mots venus du ciel
Sur cette robe diaphane
Vient mourir un zeste de sang
Dans la pénombre, une ondée plane
Le souvenir de ses vingt ans
Ce temps où ils se sont croisés
En inconnus bien trop pressés
Entre deux trains, deux alizés
Mais leurs yeux n’ont pas oublié
Qui tombe si bien sur ses hanches
Puis attend devant son écran
Un carrosse et deux chevaux blancs
Cupidon, son gentil laquais
En habits de cendre et de lait
L’emmène au pays fantastique
Où tout se rêve en italique
Devant la porte du royaume
La clé de sol au creux des paumes
Elle baisse les rideaux de sel
D’où s’échappent deux hirondelles
Son chevalier déjà conquis
Vers elle, s’avance tout étourdi
Pour l’enlacer secrètement
Lui faire l’amour contre un serment
Entre ses lèvres, glisse sa langue
Qu’elle prend comme un quartier de mangue
Puis, ses mains tombent sur ses flancs
Il devient l’amant ruisselant
D’un doigt au bas de son échine
De la rose, il offre l’épine
Aux chairs vives et mouillées
De sa bergère apprivoisée
Dans une valse qui va et vient
Il se perd dans une cadence
Elle s’abandonne et le retient
Et soudain, se tait le silence
Dans ses deux souliers de feuillage
Elle termine alors son voyage
Traversant les couloirs du temps
Qui la redéposent au présent
A demi nue et l’âme bleue
Les yeux encore brouillés de miel
Entre ses cuisses, soudain il pleut
Ces quelques mots venus du ciel
Sur cette robe diaphane
Vient mourir un zeste de sang
Dans la pénombre, une ondée plane
Le souvenir de ses vingt ans
Ce temps où ils se sont croisés
En inconnus bien trop pressés
Entre deux trains, deux alizés
Mais leurs yeux n’ont pas oublié
Bonjour Lotus, il pleut entre ses cuisses, de joie, j'espère.
RépondreSupprimerJoli poème bien dans le veine Lotussienne ; une palpite à ton cou, clin d'oeil aux lèvres qui s'attarderont.
FMR
Un bien joli texte à n'en point douter, que l'on prend plaisir à parcourir ...
RépondreSupprimerUn rythme particulier dans les strophes, qui donne envie de lire d'autres oeuvres LOtussiennes ... Je reviendrai donc ... Promis ...
Dyonisos
comme tu parles bien de l'amour Lotus
RépondreSupprimeron passe entre lignes, on regarde sans voir,on se fait voyeur et voyant d'une gourmandise qui n'a pas d'égal..on respire très fort..
Amitiés Lotus
Th.
Merci lotus, pour ces nouveaux beaux poèmes d'amour,toujours aussi joliment illustrés.
RépondreSupprimerXuan
[...]
RépondreSupprimerJe garde encore en ma mémoire
Les baisers fous de cette enfant,
Ses cheveux d'or, cet ostensoir,
L'amour tabou ébouriffant.
[...] Extrait de Sicilienne (Vers d'autres rives)
Te souviens-tu Lotus de mon écho à ton très beau texte ?
Oui, Emrys, je me souviens de cet écho magnifique...
RépondreSupprimerLotus
Merci Lotus, encore un superbe texte...
RépondreSupprimerUne écriture vraiment magique...