Lorsque ton nom frappe à ma porte
Otant son manteau de chagrin
Tu me chavires et me transportes
Une heure ou deux toutes les nuits
Sur un nuage de jasmin
Evanouie dans ton sillage
Mon désir ne tient qu’à un fil
Rêver de toi sous mon corsage
Y a-t-il un Dieu qui l’interdit
Sur cet écran, là, sous mes cils ?
Les mots que je reçois de toi
Ont un parfum de séduction
Tu brises en mille éclats de soie
Un cœur, de toi, tout juste épris
Sans altérer mes illusions
Et ce cœur noyé de torpeur
M’échauffe les veines et le sang
Reviens sans jamais avoir peur
Y semer prose et confetti
Sur un coulis rouge safran
L’écran blanc du silence fond
Oppressé par nos souffles chauds
Tu sais l’Andalousie au fond
Unit deux êtres incompris
Sous l’œil ébahi des badauds
Etre la reine de tes nuits
Même Carmen en rêverait
Résister à nos interdits
Y compris leurs mille rubis
Seul, un iceberg, le pourrait
La vie nous offre ces instants
Où tout semble nous échapper
Tu sais qu’en tout amour naissant
Une rivière trouve son lit
Sans jamais être démasqué
Otant son manteau de chagrin
Tu me chavires et me transportes
Une heure ou deux toutes les nuits
Sur un nuage de jasmin
Evanouie dans ton sillage
Mon désir ne tient qu’à un fil
Rêver de toi sous mon corsage
Y a-t-il un Dieu qui l’interdit
Sur cet écran, là, sous mes cils ?
Les mots que je reçois de toi
Ont un parfum de séduction
Tu brises en mille éclats de soie
Un cœur, de toi, tout juste épris
Sans altérer mes illusions
Et ce cœur noyé de torpeur
M’échauffe les veines et le sang
Reviens sans jamais avoir peur
Y semer prose et confetti
Sur un coulis rouge safran
L’écran blanc du silence fond
Oppressé par nos souffles chauds
Tu sais l’Andalousie au fond
Unit deux êtres incompris
Sous l’œil ébahi des badauds
Etre la reine de tes nuits
Même Carmen en rêverait
Résister à nos interdits
Y compris leurs mille rubis
Seul, un iceberg, le pourrait
La vie nous offre ces instants
Où tout semble nous échapper
Tu sais qu’en tout amour naissant
Une rivière trouve son lit
Sans jamais être démasqué
Bonjour Lotus, encore un écrit très personnel ; plaisir de venir converser avec toi dans ce dialogue amoureux.
RépondreSupprimerFMR
Tu sais qu'en tout amour naissant une rivière trouve son lit"
RépondreSupprimerjoli lotus
bonne journée poétique
à bientôt
Théo
Théo
Encore un très joli poème, tout en finesse et sous-entendus...
RépondreSupprimerTrès bel exercice de style.
AMitiés ...
Dyonisos
On vole une nuit, une vie
RépondreSupprimermais on ne peut voler une âme lotus
quand elle appartient à l'amour
Emrys
Superbe comme toujours...
RépondreSupprimerJ'avais envie de vous offrir ces mots, à vous deux qui vous saurez...
Un peu de jaune dans les yeux verts...
J'ai accroché mes yeux
- ils sont verts, un peu de jaune aussi -
À une croix qui m'appelle, qui m'interpelle.
La fille qui la porte
Se courbe sous son poids
Déchirée dans son ventre
De passions impossibles
Quand j'ai le cœur trop vide
L'Irlande se rappelle,
Verte (à mon souvenir)
D'une morte, sous les autels
D’églises oubliées…
Ô la peau des amants
Par lesquels je vécu
Cette croix partagée
Qui me sera confiée
Mes souhaits improbables
Et mes yeux torturés
Écorchures de rien
Oublient jusques aux bleus
De l'ombre de mes mains
Bleus (turquoise de mon encre
Qui se croit tout permis)
Pauvre fou
Vaste idiot,
Qui blesse s'il a mal !
Un peu de jaune dans mes yeux verts,
Regarde : une larme qui coule…
Pour toi Abigaël