Claire a des yeux obscurs
Qui glacent les miroirs
Jusqu’à cette fêlure
Dans le tain et l’ivoire
Elle dort à moitié nue
Sur la mer de Corail
Se couvrant de la nue
En guise de chandail
Dans ses cheveux d’ébène
Toujours si bien tressés
Vient danser la murène
Dès le solstice d’été
Son cœur en contrebas
Palpite dans ses flancs
Pour une raie manta
Démon au ventre blanc
Sur un diamant noir
Vient s’empaler le ciel
Dans sa robe du soir
Ses bijoux sont de sel
Comme un lichen gris
Sur le bord d’un rocher
Elle s’accroche à la nuit
Qu’elle sait apprivoiser
Un peintre se languit
De ses hanches de daim
Aux abords de Paris
Il rêve d’elle en vain
Alors il peint l’obscur
Objet de son désir
Et suspend sur le mur
Ses larmes de saphir
Sous un plancton mouvant
Elle se laisse couler
Les poissons font un banc
A ce corps détrempé
Sur le plancher verni
Il avance pieds nus
Jusqu’à ce trop grand lit
Où elle ne viendra plus
La lune dans un spasme
Les invite à l’amour
Pour un ultime orgasme
Eteint au petit jour
Qui glacent les miroirs
Jusqu’à cette fêlure
Dans le tain et l’ivoire
Elle dort à moitié nue
Sur la mer de Corail
Se couvrant de la nue
En guise de chandail
Dans ses cheveux d’ébène
Toujours si bien tressés
Vient danser la murène
Dès le solstice d’été
Son cœur en contrebas
Palpite dans ses flancs
Pour une raie manta
Démon au ventre blanc
Sur un diamant noir
Vient s’empaler le ciel
Dans sa robe du soir
Ses bijoux sont de sel
Comme un lichen gris
Sur le bord d’un rocher
Elle s’accroche à la nuit
Qu’elle sait apprivoiser
Un peintre se languit
De ses hanches de daim
Aux abords de Paris
Il rêve d’elle en vain
Alors il peint l’obscur
Objet de son désir
Et suspend sur le mur
Ses larmes de saphir
Sous un plancton mouvant
Elle se laisse couler
Les poissons font un banc
A ce corps détrempé
Sur le plancher verni
Il avance pieds nus
Jusqu’à ce trop grand lit
Où elle ne viendra plus
La lune dans un spasme
Les invite à l’amour
Pour un ultime orgasme
Eteint au petit jour
Bonjour Lotus
RépondreSupprimerSi Claire a les yeux obscurs, comment sont les tiens ?
Que de regrets sous la lune !
FMR
voilà un poème qui ne ressemble pas aux autre lotus..une certaine tristesse dans les yeux obscurs de Claire?
RépondreSupprimerje t'embrasse
Théo
C'est super !
RépondreSupprimerJolie musique des mots !
Fabiano
Très triste fin Lotus, il y a des soirs où même la lune pleure...
RépondreSupprimerClaire aurait-elle un rapport au "Verseau"?
RépondreSupprimerClaire verse des larmes, Lotus écrit avec son coeur et sa plume transporte ailleurs.
...
Il est vrai qu'elle fait rêver.
RépondreSupprimerSon indépendance n'a d'égale que sa générosité.
Bien sur....elle ne viendra plus dans ce trop grand lit...mais si c'est le prix à payer pour un ultime orgasme.
Que choisir donc...?
L'habitude et la fidélité.....ou l'incertitude et le coté volatile du plaisir...?
Le peintre sait, lui, immortaliser ces moments intenses et pourtant si fragiles de l'ivresse des corps....et il préfère ne pas savoir, il préfère continuer de la voir libre si le plaisir qu'il partage en sa compagnie parfois.....est de cette volupté si rare et si fragile.
Jean-Yves