A tous les coins de rues, aux faubourgs de Paris
Où les badauds pressés croisent les moins nantis
Edith piaffait tel un moineau enchanteur
Sous les yeux des passants surpris par sa candeur
Elle avait, dans la voix, l’accent des roturières
De celles qui rêvaient d’un amant légionnaire
Et fréquentait les bars au bras d’une pocharde
Oubliée d’une mère à la peau si blafarde
Bercée par l’attention de quelques filles de joie
La môme sut qu’aimer serait toujours sa loi
Aux côtés de Leplée, Coquatrix et Cocteau
Elle troqua très vite ses mornes oripeaux
Auprès de son amant, elle vit le septième ciel
Celui qui lui ôta la passion de Marcel
De l’avoir trop aimé, elle se brisa les os
Jusqu’à porter la croix qui lui courba le dos
Alors, dans sa chanson, elle implorait son Dieu
De lui laisser cet homme encore un petit peu
Et dans l’hymne à l’amour, elle donnait tout son être
Espérant qu’un beau jour, il reviendrait peut-être
Avant que la camarde ne la prenne en son sein
Debout, elle vous chantait qu’elle ne regrettait rien
Ni le bien, ni le mal… qu’un jour on lui a fait
Tout ça m’est bien égal… et la salle pleurait
Où les badauds pressés croisent les moins nantis
Edith piaffait tel un moineau enchanteur
Sous les yeux des passants surpris par sa candeur
Elle avait, dans la voix, l’accent des roturières
De celles qui rêvaient d’un amant légionnaire
Et fréquentait les bars au bras d’une pocharde
Oubliée d’une mère à la peau si blafarde
Bercée par l’attention de quelques filles de joie
La môme sut qu’aimer serait toujours sa loi
Aux côtés de Leplée, Coquatrix et Cocteau
Elle troqua très vite ses mornes oripeaux
Auprès de son amant, elle vit le septième ciel
Celui qui lui ôta la passion de Marcel
De l’avoir trop aimé, elle se brisa les os
Jusqu’à porter la croix qui lui courba le dos
Alors, dans sa chanson, elle implorait son Dieu
De lui laisser cet homme encore un petit peu
Et dans l’hymne à l’amour, elle donnait tout son être
Espérant qu’un beau jour, il reviendrait peut-être
Avant que la camarde ne la prenne en son sein
Debout, elle vous chantait qu’elle ne regrettait rien
Ni le bien, ni le mal… qu’un jour on lui a fait
Tout ça m’est bien égal… et la salle pleurait
...à Edith...
Un très bel hommage à une chanteuse immortelle. Ce texte aurait figuré dans son répertoire sans lui faire honte.
RépondreSupprimerBravo à toi.
Piaf était unique, elle sera éternelle et ce poème écrit avec la pudeur et la grâce de Lotus lui rend un merveilleux hommage.
RépondreSupprimer...
Loin de la sensualité à laquelle Lotus reste fidèle dans ses textes, voici un magnifique hommage à une grande dame.Une belle tournure.
RépondreSupprimerDan
Joli poème pour évoquer un moineau de Paris, juste un peu de mal avec v3.
RépondreSupprimerBises à Lotus qui élargit sa palette.
FMR
Quand Lotus refait sien les mots d'Edith, elle en oublie Lilith, mais pas la déchirure, ni l'espoir...
RépondreSupprimerC'est magnifiquement poignant Lotus et il n'y a pas que la salle qui en ait pleuré...
Is
Giovanna Gassion était touchante certes..
RépondreSupprimermais surtout les plus grands lui ont écrit les meilleurs musiques et les plus beaux textes de la variété
De jolis mots rimés lotus :)
un très beau texte en hommage a Edith..du plaisir à lire des mots en dehors de tes sentiers habituels.
RépondreSupprimerUn très bel hommage à celle qui porta au plus haut des nues l'amour de la chanson et l'amour charnel.
RépondreSupprimerTrès bel hommage à la plus grande dame de la chanson que la France ait jamais connue.
RépondreSupprimerFabiano
Un texte sur un sujet inhabituel (enfin je trouve) qui prouve que ton talent ne se limite pas à la passion et au désir amoureux !
RépondreSupprimerJe ne vais pas être très original, je pense comme les autres que c'est un très bel hommage, touchant et plein de rythme.