De nos envies de gosses
Il subsiste la vie
Les épines et les roses
Un goût de nostalgie
Des chansons d’autrefois
Il nous reste ce chant
Qu’on siffle quelquefois
En souvenir d’antan
Du manège des saisons
On voit toujours la neige
Cet amas de flocons
Qu’une bise protège
De nos amours manquées
On en ignore l’âme
Ce doux lien tourmenté
Qui blesse comme une lame
De nos chagrins passés
On goûte encore le grain
Un long sanglot figé
Au fond du cristallin
Des tempêtes sur nous
On en oublie le temps
Cette espèce de fou
Qui gifle le présent.
Des semblants de passions
S’éparpille le sang
Le rouge des illusions
Du passé des amants
Des bagages défaits
Il nous reste les gages
Des cadeaux trop parfaits
Remisés à l’étage
Des soirées sous la lune
On sent toujours la soie
Le sable de la dune
Collé sur toi et moi
De notre air amoureux
Je m’enveloppe de l’air
Ce doux vent orageux
Il subsiste la vie
Les épines et les roses
Un goût de nostalgie
Des chansons d’autrefois
Il nous reste ce chant
Qu’on siffle quelquefois
En souvenir d’antan
Du manège des saisons
On voit toujours la neige
Cet amas de flocons
Qu’une bise protège
De nos amours manquées
On en ignore l’âme
Ce doux lien tourmenté
Qui blesse comme une lame
De nos chagrins passés
On goûte encore le grain
Un long sanglot figé
Au fond du cristallin
Des tempêtes sur nous
On en oublie le temps
Cette espèce de fou
Qui gifle le présent.
Des semblants de passions
S’éparpille le sang
Le rouge des illusions
Du passé des amants
Des bagages défaits
Il nous reste les gages
Des cadeaux trop parfaits
Remisés à l’étage
Des soirées sous la lune
On sent toujours la soie
Le sable de la dune
Collé sur toi et moi
De notre air amoureux
Je m’enveloppe de l’air
Ce doux vent orageux
Que taquine un éclair
Un bien joli poème Lotus, que je ne connaissais pas encore... J'aime assez les opposition doux / tourmenté ; soie / sable
RépondreSupprimerUn poème si triste, Dame Lotus...
Un petit regret cependant (aïe Lotus va me tuer) cette répétition de l'air en dernier quatrain...
Pourquoi pas hymne, par exemple, je crois que le h est aspiré...
Un bien joli poème Lotus, que je ne connais pas encore.
RépondreSupprimerJ'adore les oppositions doux/tourmenté et soie/sable... Elles te vont comme doigts à main.
Un poème si triste, désabusé aussi, douce Lotus.
Oh, juste un regret, cette répétition du mot air (oups je n'en manque pas, petit rime ailleurs).
Le premier pourrait-être remplacé par hymne, qui bien sûr perd un sens (celui qu'on respire) mais son h (à hymne) est aspiré, comme l'air...
Bon l'air est aussi expiré, suis-je inspiré ?
Le premier "air" est pris dans le sens"apparence" et, le second, dans le sens air que l'on respire.Ce choix est volontaire car si tu as bien lu, tu auras remarqué que chaque mot est , en fait, une syllabe retenue de chaque première phrase.Exemple:"Des bagages défaits
RépondreSupprimerIl nous reste les gages". Gages, vient de bagages.Il en est de même pour tout le texte.
Merci à toi François.
Lotus
Bravo (aussi) pour le choix des photos illustrant les poèmes !
RépondreSupprimerSi les textes me plaisent à eux seuls, les photos m'ont paru rendre plus agréable la lecture du blog.
Xuan
Effectivement...
RépondreSupprimerUn très bel effet et qui n'en fait pas trop (il reste discret, mais donne un rythme singulier au texte). C'est très fort ça... Bravo.
Merci Lotus pour cette explication (super intéressante qui donne tout son sens à l'air)
François
j'aime beaucoup cette belle mélancolie que je ne te connaissais pas
RépondreSupprimerThéo