Je t’écris d’une terre embrumée
Où s’écoule un ruisseau d’eau nacrée
Je t’écris du noyau de l’Irlande
Où les fjords ont le parfum des landes
Je t’écris de nulle part ou d’ailleurs
Une lettre cousue de rumeurs
Je t’écris du pistil d’un nuage
Où les oiseaux perdus font naufrage
Je t’écris du sommet d’un rocher
Où la pluie gèle même en été
Je t’écris sous l’ondée que parfume
Un amour languissant dans la brume
Je t’écris d’un pôle inexistant
Où scintille encore un soleil blanc
Je t’écris de la proue d’un bateau
Où se jette l’ancre au fond des eaux
Je t’écris d’un train à deux vapeurs
Mes secondes sans toi sont un leurre
Je t’écris tel un roi du Tibet
Des entrelacs de mon alphabet
Je t’écris des mots sans liaison
Des voyelles et consonnes en jupon
Je t’écris que je t’aime au pluriel
Et je pleure entre chaque voyelle
Je t’écris sur un papier de vent
Des éclats de chagrin, de tourment
Je t’écris d’un lit de verre brisé
Tel un cœur qu’on a laissé tomber
Je t’écris d’une plume ébréchée
Que mon âme n’est plus qu’une orchidée
Je t’écris d’une clairière en feu
Qui ressemble au brasier de tes yeux
Je t’écris à l’ombre du passé
Reste là, je ne fais que passer
Où s’écoule un ruisseau d’eau nacrée
Je t’écris du noyau de l’Irlande
Où les fjords ont le parfum des landes
Je t’écris de nulle part ou d’ailleurs
Une lettre cousue de rumeurs
Je t’écris du pistil d’un nuage
Où les oiseaux perdus font naufrage
Je t’écris du sommet d’un rocher
Où la pluie gèle même en été
Je t’écris sous l’ondée que parfume
Un amour languissant dans la brume
Je t’écris d’un pôle inexistant
Où scintille encore un soleil blanc
Je t’écris de la proue d’un bateau
Où se jette l’ancre au fond des eaux
Je t’écris d’un train à deux vapeurs
Mes secondes sans toi sont un leurre
Je t’écris tel un roi du Tibet
Des entrelacs de mon alphabet
Je t’écris des mots sans liaison
Des voyelles et consonnes en jupon
Je t’écris que je t’aime au pluriel
Et je pleure entre chaque voyelle
Je t’écris sur un papier de vent
Des éclats de chagrin, de tourment
Je t’écris d’un lit de verre brisé
Tel un cœur qu’on a laissé tomber
Je t’écris d’une plume ébréchée
Que mon âme n’est plus qu’une orchidée
Je t’écris d’une clairière en feu
Qui ressemble au brasier de tes yeux
Je t’écris à l’ombre du passé
Reste là, je ne fais que passer
La réponse d'Emrys à lire ici:
Ce texte est magnifique, ainsi que la photo qui l'accompagne.
RépondreSupprimerSuperbe donc, moi je suis très admiratif.
Merci Lotus d'offrir cet espace de douceur
je t'écris du fond de ma mémoire
RépondreSupprimerdes mots en silence...